le Mesoncito

Publié le par moi


On part à 7 dans un petit bus avec les sacs sur le toit. Dedans il y a toujours des Pablos et des Sebastianes, ainsi que deux Français (mes futurs colocs). On se serre un peu avec d'autres randonneurs. À mi-chemin le chauffeur nous demande quand on revient et un numéro de téléphone où appeler dans le cas contraire.


Le bus nous laisse beaucoup moins loin que là où l'on doit rejoindre nos 6 compagnons venus en voiture. En ce qui me concerne, ce bonus se fera sentir en fin de journée.

 

Toujours pas de chemin.
 
En fait on le retrouve un peu plus loin ;
on s'était juste mal débrouillé.



Ils rigolent quand je dis que le condor est peut-être attiré par ceux qui font le mort. Pourtant j'avais vraiment l'impression.


Alors ce caillou soit c'est rudement bien fait, soit le réchauffement climatique le fera tomber un jour sur un petit groupe comme nous. À ce point on se sépare des quatre fous qui préfèrent faire glisser sur un couloir à 45°...

 

Nous on est en bonne compagnie avec les penitantes.

Apparemment le glacier est vraiment exceptionnellement petit.


Le Moái, un truc comme 4180m.


Lui c'est Sebastián, mon compagnon de cordée.


Au fond, je crois que c'est le volcan Maipo, qui marque la frontière argentine où Henri Guillaumet est resté coincé cinq jours après un accident de l'Aéropostale.

 

Il y a deux trucs bien dans la montagne dans cette région des Andes : le manjar (lait concentré caramélisé) et que tu te trimballes pas de double-toit. Il y a un truc moins bien, c'est la sècheté qui répand du sable partout, pain et appareil photo compris.


Retour tranquille, trop même, puisqu'on a failli sous-estimer le temps entre le départ des voitures et le départ du bus... Bilan final du groupe : la plus grosse ampoule que j'ai jamais vue, deux ou trois genoux en vrac et un visage défiguré par cette chute de 100m arrêté par les cailloux. Le compte-rendu de la rama dira "una pequeña caída", heureusement finalement pas trop grave.

Publié dans montagne

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L
Yeah ! Enfin de l'alpi du vrai...
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