Chuqui

Publié le par moi

Petit crochet par la mine de Chuquicamata, dont vous avez pu découvrir le gouffre béant dans le film Carnets de voyage. Comme c'est le désert, quand on veut beaucoup de cuivre, il suffit de faire un trou de 3⨯5⨯1 km en demandant à 20000 ouvriers de bien racler. Ils sont en ce moment en train d'agrandir pour rejoindre deux autres mines plus petites.



À proximité, les lignes de corons, créées dans les années 60 pour que les ouvriers aient tout à portée de main, ont été peu à peu désertées ces dernières années, la dernière famille ayant été relogée à Calama en février dernier. Difficile de savoir si c'est plus à cause de la poussière, du bruit ou plutôt des produits chimiques utilisés dans la séparation des minerais.



La Corporación del Cobre de Chile a été nationalisée en 1971, puis payée à ses anciens propriétaires américains en 1973, et fait partie des quelques grandes fiertés nationales (ce métal représente la moitié des exportations du pays) à ne jamais avoir été reprivatisée.

La ville proche de Calama s'enorgueillit de la richesse régionale ; le cuivre y est présent jusque dans le clocher de la petite cathédrale.


Publié dans voyage

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
arrête d'embêter les Chiliens avec des questions qui dérangent, Pierre - on dirait moi en Pologne...
Répondre