bolso et bolsa

Le jour de mon arrivée, il me fut donné de découvrire le deuxième fléau du Chili. Je parle du sac plastique. Le moindre petit bidule acheté : un sac plastique. Pour un bout de pain c'est deux ou trois.

D'où dilemme : si pour le prochain, j'apprends à refuser et que je ne donne rien, je passe pour un Français, mais je vais quand même pas lui donner un pourboire pour m'avoir regardé mettre les trucs dans mon sac, sinon pourquoi ne pas donner à ceux dont le métier consiste à regarder les gens monter dans le métro, ou à regarder toute la journée les gens ne pas sauter au-dessus des tourniquets du métro?