ma vida

Publié le par moi

Pour répondre à certains, voici une journée type (comme je n'en ai d'ailleurs pas encore eue).

Le matin, à 12h30 TU je fais souvent cours de réseau, de base de données-web et de chez moi à mes élèves de l'AUF répartis pour la plupart aux 4 coins de l'Afrique francophone. J'ai toujours des petits problèmes de connexion - ce qui n'améliore pas mon autorité en matière de réseaux - mais il ne râlent pas trop.
Suivant ce qu'ils avaient préparé ça se finit entre 9h et 11h.

Je vais au labo un peu plus tard, au début en métro, maintenant en vélo. Je mets une bonne demi-heure dans les deux cas. Suivant l'heure, l'humeur, les gens que je croise, je m'achète un completo à 800 pesos (1€ et tanto), une empanada à 500 (il y a à moins de 100m de mon bâtiment à peu près 15 magasins de 2m² qui proposent cette viande ou ce fromage "empanés"), ou bien on va se prendre un menu à 1600 dans ce resto dont la seule enseigne est une feuille A4 scotchée à la fenêtre.

L'après-midi, je vaque à des projets de recherche français ou italiens. Comme moi, mon collaborateur local a quelque travail à terminer avant de pouvoir se lancer dans quelque chose de commun. Parfois il y a des séminaires où j'essaie de faire présence pour cerner les thématiques des différentes équipes de recherche.

Pour compenser la matinée passée à ne pas faire de recherche, celle-ci déborde souvent le soir, surtout les périodes précédant les ultimata de conférence. Sinon ça dépend, au début j'avais toujours des petits trucs à acheter, ces derniers temps je m'occupais plus de trouver un appartement. Une fois par semaine (normalement...) il y a un baby-foot (foot à 5 contre 5) à l'école d'ingéniérie.

Parfois on sort avec quelques collègues, parfois je bois un verre avec quelques amis artistes de Maria José. La plupart du temps je rentre, je discute avec Neil (en anglais parce qu'il a la flemme) et on dîne quasiment ensemble mais non. Il voudrait profiter de la fin de notre bail et de sa récente démission de son boulot de prof d'anglais pour aller apprendre l'espagnol au Pérou, où la vie est encore trois fois moins chère qu'ici, mais il attend parce qu'il ne sait pas trop.
Maria José en revanche je la vois assez rarement puisqu'elle est, entre autres ateliers de photo, production, etc, photographe officielle du ministre de l'intérieur et donc amenée à beaucoup voyager.

Voilà il était temps que je raconte tout ça parce que tout va changer la semaine prochaine.

Publié dans petit rien

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